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L’État va investir dans la recherche sur la dermatose nodulaire

Dans le programme de recherche contre la DNC, l'Etat envisage de développer un nouveau vaccin contre la DNC, « permettant de mieux tracer le développement de l'immunité dans le sang de l'animal ».

En 2026, le ministère de l’Agriculture et celui de l’Enseignement supérieur et de la Recherche joignent leurs forces pour orienter des programmes de recherche vers la gestion sanitaire de la dermatose nodulaire contagieuse.

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En parallèle du renforcement de la vaccination dans le sud-ouest de la France contre la dermatose nodulaire contagieuse (DNC), la ministre de l’Agriculture, Annie Genevard, allie ses forces au ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Philippe Baptiste. Tous les deux annoncent, face à la DNC, « l’intensification de l’accompagnement par l’État des activités de surveillance et de nouveaux programmes de recherche », dans un communiqué de presse diffusé le 24 décembre 2025. Avec ce programme de recherche, le gouvernement espère des résultats rapides.

Travailler la fiabilité des tests sanguins

Pour la nouvelle année, quatre axes vont être approfondis. D’abord, le renforcement de l’efficacité de la surveillance de la DNC et « notre capacité vaccinale ». La fiabilité des tests sanguins sera notamment examinée pour les animaux non vaccinés et sains (ou asymptomatiques). Le développement de nouveaux vaccins est attendu, « permettant de mieux tracer le développement de l’immunité dans le sang de l’animal ». Cela rejoint le deuxième pilier de recherche, basé sur les activités de diagnostic du laboratoire national de référence, afin de développer un diagnostic dans des laboratoires départementaux.

Troisième secteur de recherche, pour un travail de fond : « mieux comprendre le rôle des vecteurs et la dynamique d’infection chez les bovins ». Et enfin, l’État mise sur des outils d’aide à la décision pour une « gestion optimale ». Modélisation de diffusion du virus et simulation des impacts des mesures de lutte seront à l’étude afin d’y voir plus clair dans un contexte où, « à date, aucun modèle épidémio-économique n’existe pour la DNC dans le contexte d’Europe de l’Ouest », rappelle le communiqué.

Réorientation d’un programme de recherche

Un programme prioritaire de recherche (PEPR) « Élevages durables » a été mobilisé pour orienter une partie des recherches vers la DNC. Agralife, l’Inrae, l’Anses, le Cirad, les écoles nationales vétérinaires, l’IRD, l’Ifremer et les instituts techniques sont impliqués pour adopter « une approche intégrée, conciliant viabilité économique, impacts sociaux et environnementaux, santé et bien-être animal », rapportent les ministères. « Trois de ces projets ciblés portent directement sur la prévention des maladies infectieuses animales ».

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